L'écriture comme passe-temps c'est prenant !

lundi 4 juin 2012

Epinal 2012 : Les Imaginales

Petit compte-rendu pour ceux qui n’ont pas pu venir. Sous la forme d’un abécédaire :
A comme arrivée : le vendredi matin après un détour par Paris pour aller chercher Siècle Vaëlban, cinq heures de route et des papotages à n’en plus finir, nous voilà arrivées à bon port ou plutôt à Épinal, car de ce côté-ci de la France il n’y a pas beaucoup de plages.

B comme bonheur : Un ciel gris nous attendait et un crachin s’était aussi invité à la fête. Le pique-nique du vendredi midi semblait compromis, mais que nenni après un coup de fil à Takisys l’organisatrice prévoyante de cette réunion nous nous sommes dirigées vers… le bar. Pas la mare, non le bar, mais c’était tout comme ! Elles étaient là, les Grenouilles. Leur sourire et leur accueil m’ont été droit au cœur. Enfin chez soi !

C comme conférences : à peine le temps de se délecter du repas, mais surtout des retrouvailles avec des personnes trop longtemps éloignées, de discuter un peu que d’autres attraits m’ont appelée. Le plus de ce festival se nomme conférences. Il y en a pour tous les genres, tous les goûts, toutes les affinités et aucune n’est obligatoire… Cette année il y avait au programme la bit-lit, les loups-garous, les dragons, la Fantasy sous toutes ses formes, la révolution, la guerre d’Algérie et encore bien d’autres. Impossible d’assister à toutes, mais la plupart ont été filmées et devraient donc être visibles sur le site des Imaginales.

D comme dédicaces : Que serait un festival sans les grenouilles en dédicaces ? Pas vraiment une morne plaine, mais un endroit orphelin sans aucun doute (au moins pour moi). Quel plaisir de découvrir au long de ma promenade dans les allées Thomas John, NB (Nadia Coste), Nessae, Celia, Samantha, Christophe (J’en oublie peut-être et leur demande pardon d’avance).

E comme écriture : mon regret sur ces Imaginales : ne pas avoir pu participer aux ateliers d’écriture. Any m’en a parlé et d’autres aussi et ils m’ont tous donné l’impression d’en avoir retiré une belle expérience et une irrésistible envie de se jeter à nouveau sur leurs propres écrits. En un mot, cela les a « reboostés »

F comme festival bien sûr ! Que dire sinon merci et bravo aux organisateurs qui nous offrent tous les ans cette tranche de rêves dans nos vies. Tout était parfait, le décollage vers l’imaginaire s’est déroulé sans fausse note. Seul l’atterrissage s’est révélé délicat, car un an c’est long, très long.

G comme guerre : avec en marge du salon du livre, une reconstitution historique plus vraie que vraie de la vie d’un soldat lors du conflit contre l’empire Austro-Hongrois. Des combattants en tenue, croisés au détour des allées m’est restée une question : mais pourquoi allaient-ils sur le champ de bataille vêtus comme à la parade ? C’était pour faire des cibles parfaites ?

H comme histoire : nous nous sommes retrouvés plongés dans le Siècle des lumières avec des personnages costumés comme à cette époque. Du rêve, encore du rêve avec des crinolines, des corsets, des perruques aux coiffures alambiquées, des fracs et des chapeaux haut-de-forme. Je garde une pensée émue pour ces personnes qui ont dû souffrir sous le soleil du samedi après-midi.

I comme imitations : Je mets au défi quiconque d’en savoir plus que Siècle, Any et Alaric sur les films de Walt Disney. Le vendredi soir, la mare s’est déplacée dans une crêperie et nous avons eu le droit à un concert improvisé de toutes les chansons des films de WD avec en prime le ton et les imitations d’Alaric. Ma préférence va au homard (je suis désolée, je ne me rappelle plus son nom) dans la petite sirène.

J comme jeux : jeux de rôles, jeux de figurines,  jeux de cartes à collectionner. Il y en avait pour tout le monde avec des tournois, des démonstrations. Les passionnés n’ont pas mis le nez dehors.

K comme Kiwi !!! Bof, pas génial, mais je n’ai rien trouvé d’autres. Juste pour dire que ceux du petit déjeuner à l’hôtel n’étaient pas mûrs. Dommage c’est plein de vitamines et cela m’aurait donné du peps pour la journée.

L comme livres : ce salon étant dédié à la littérature de l’imaginaire, la première impression en entrant sous la « bulle du livre » est celle ressentie par un enfant lâché dans un magasin de jouets ou de bonbons. Il y en avait partout, le paradis ! Difficile de ne pas perdre la tête devant cette abondance de rêves, d’aventures, de dépaysements portée par des écrivains souriants et disponibles pour en parler. Après, il faudra expliquer au mari ou au banquier pourquoi la carte bleue s’est affolée d’un coup comme ça sur quelques jours, mais tant pis cela en valait la peine.

M comme maquillage avec un stand spécialement réservé à celles et ceux qui en avaient envie (ou le courage, que je n’ai pas eu pour ma part. Pourtant, ces dames ont réalisé de magnifiques maquillages). Non, je ne parle pas des deux superbes jeunes femmes qui ont été peintes de la tête aux pieds et qui nous ont donné un aperçu de ce que pourrait être la sensation d’évoluer parmi des êtres venus d’ailleurs. Un petit maquillage facial m’aurait suffi.

N comme Nadia : une petite dédicace perso pour te dire que Camille a adoré ton mot sur le tome 1 des « Yeux de l'Aigle» que je lui ai offert hier. Elle t’en remercie. Elle s'est précipitée dans sa chambre avec. Je ne l’ai aperçue qu’au repas du soir où je n’ai eu droit qu’à un « j’adore » avant qu’elle ne retourne bouquiner. Je ne lui ai pas annoncé que le tome 2 ne sortait qu’en septembre, à mon avis cela ne va pas lui convenir du tout !

O comme occasion : ce festival est aussi une opportunité (tiens j’aurais pu également mettre ce mot en « comme ») pour des auteurs dont le roman est achevé de partir en quête de l’éditeur qui saura entrer en osmose (encore un) avec eux. Il y a un véritable dialogue, des conseils et parfois des promesses de contact à venir qui se sont échangés.

P comme pique-nique du samedi : le point fort en émotions de ce festival. Réunion au sommet des grenouilles et d’autres passionnés sans une once de sang batraciens en eux, mais géniaux tout de même. Autour de spécialités de toute la France, c’est le moment privilégié pour échanger, faire connaissance, se découvrir des affinités. Certaines grenouilles ont prolongé l’instant par une sieste à l’ombre des grands arbres du magnifique parc où se déroulaient les Imaginales.

Q comme « Quel talent ! » Je sais, certains vont penser : « aurait pu faire mieux », mais je n’ai pas trouvé et je tenais à parler de ces artistes peintres qui ont passé leurs journées à réaliser une superbe fresque murale. C’était impressionnant de voir ces personnages et ce paysage prendre forme sous leurs mains. Pas un dérapage, pas une fausse note. Chapeau bas !

R comme Rire ou mieux fou rire. Vous avez deviné, je vais vous parler de Blackwatch, mais cette année elle a trouvé son alter ego en la personne de Siècle Vaëlban. Mettez-les ensemble et plus personne alentour ne résistera à leur joie si communicative. Any et Alaric assis juste en face d’elles au restaurant n’ont pas réussi et ont eu bien du mal parfois à ne pas s’étouffer avec ce qu’ils venaient de manger ou boire.

S comme speed dating. Celia et Elikya sont devenues de plus en plus pâles au fur et à mesure que l’instant fatidique approchait. Takisys semblait moins fébrile, mais elle cachait peut-être simplement mieux ses émotions. Un peu d’angoisse pour elles pendant leur absence, mais leur sourire et leur air satisfait donné par la sensation d’avoir fait ce qu’il fallait, a levé toutes mes inquiétudes. Je croise les doigts pour elles. Elles ont osé, ont mis leurs peurs en veilleuse et du coup on fait le nécessaire pour mettre tous les atouts de leur côté. Bravo !

T comme Thomas John : Eh oui Thomas, c'est ton tour. Je pourrais bien sûr dire que je suis ravie d’avoir en ma possession « De sang et de larmes » suite de « la Cité Noire », mais ce n’est pas de ça que je veux parler. Je tenais simplement à confirmer que tu es une vraie grenouille, car je t’ai croisé au moins une fois, que ce soit ici ou à la convention, te dirigeant vers un plan d’eau (jacuzzi, piscine…). Est-ce qu’en cas de manque de baignade, tu te transformes ? … et en quoi ?

U comme unique, comme CoCyclics. Qui d’autre mériterait cet adjectif ? Qui le porterait mieux ? Personne, à mon avis. Comment expliquer le lien créé par ce forum, ce collectif, cette association de passionnés ? Par quelques mots qui parlent d’eux-mêmes : amitié, entente, soutien, famille. Autant de valeurs qui ont pris encore toute leur ampleur dans cette réunion.

V comme Voyage de retour : beaucoup moins drôle. Même le temps s’était adapté : il tombait des trombes d’eau quand nous sommes parties. C’est vraiment un moment pénible, heureusement qu’un salon de thé parisien nous attend dans deux semaines, cela aide un peu à supporter la séparation.

W, X, Y comme rien du tout, je suis à court d’imagination. Toutes les idées sont les bienvenues…

Z comme Z’êtes des Zamours : Je vous l’ai dit je suis en panne, n’empêche que je le pense très fort. J’ai passé un super week-end, deux jours qui resteront en bonne place dans mes souvenirs comme tout ce qui touche aux grenouilles. Encore un immense merci aux organisateurs de ce fabuleux festival !